15 octobre 2025 – Ce qui reste : Portrait(s),  La Briqueterie, Marseille

Il y a mille manières de décrire une personne. Que retenez-vous des gens que vous rencontrez ? Des ami·es que vous ne voyez plus, des membres de votre famille que vous avez croisé·es une ou deux fois, au détour d’une conversation ou d’une photographie, ou encore des inconnu·es dont vous avez oublié le nom mais qui, pourtant, ont laissé une empreinte sur votre vie ? 

Est-ce que leurs apparences, l’odeur de leurs vêtements, le bruit de leurs bijoux ou le timbre de leurs voix ? Comment décrire quelqu’un·e, sans la trahir ? Écrire un portrait, qu’est-ce que ça dit de notre regard ?

À partir d’extraits de textes de Michel Jean, Laura Alcoba et Juliette Rousseau.




17 septembre 2025 – Correspondances, La Briqueterie, Marseille

Votre boîte aux lettres accueille-t-elle encore des cartes postales, des mots d'amour de gens trop loin de vous, des lettres froissées par des pleurs ou tapuscrites pour ne laisser aucune trace ? Ou seulement des courriers administratifs que vous attendez sans impatience ? Dans vos mails, sur vos téléphones ou de votre écriture hasardeuse, continuez-vous à mettre en mots ce qui a parfois du mal à être verbalisé ? 

Dans la vie comme en littérature, j’ai toujours aimé les correspondances... Dans les livres, on retrouve parfois des échanges sous forme de lettres entre un·e ou plusieurs des personnages. 

Reproduction totale ou partielle de documents d’archive ou pure invention, la présence d’une correspondance donne un rythme à la narration, nous laissant suspendu·es à une réponse que l’on attend - ou pas. 

Car écrire une lettre, c’est aussi se poser la question de l’adresse : qui est ce “tu” ou ce “vous” que l’on inscrit en face (ou en contradiction) à ce “je” que l’on emploie ? Dans vos courriers, à qui vous adressez-vous ? À votre amant·e du moment ou à un amour passé ? À votre psy ou à votre meilleur·e ami·e ? À un·e être disparu·e ou imaginaire ?

À partir d’extraits de textes d'Adèle Yon, de Meryem Alqamar ou encore de la revue Tendre.





30 avril 2025 – Le lieu en soi, La Briqueterie, Marseille
Il y a des paysages qui nous habitent, des odeurs singulières qui nous poursuivent, des souvenirs d’enfant encerclés d’une architecture particulière. Par surprise, on rencontre parfois un environnement, loin de « chez nous », qui nous rappelle ce lieu qui est en nous. Comment transporte-t-on avec soi ces lieux réels ou fantasmés ? Que peut-on en dire et comment les écrire? 

Heimat est un mot allemand intraduisible en un seul mot en français. Pays natal, maison familiale, village empli de souvenirs ? Ce terme désigne à la fois un sentiment d’appartenance, qui se transforme en une nostalgie lancinante lorsqu’on s’en éloigne (le mal du pays), et une ambivalence religieuse : le heimat est un Paradis, un au-delà favorable mais aussi un horizon familier. À partir de cette notion et des textes abordés, nous verrons comment nous pouvons redéfinir les contours des lieux qui nous traversent.

À partir d’extraits de textes de Laura Alcoba, Leslie Kaplan, Christophe Manon et Flavia Mazelin Salvi.





22 mars 2025 - Ecrire pour se souvenir, La Briqueterie, Marseille

Où se trouve notre mémoire ? Sur un post-it, dans nos mails ou dans les petits gribouillis quotidiens, qui peuplent nos carnets et nos portables ? On écrit souvent sans s’en rendre compte, pour ne pas oublier. De la liste de courses aux souvenirs intimes, il n’y a parfois qu’un pas.

De quels souvenirs avez-vous envie de vous remémorer ? Et lesquels surgissent à l’improviste au détour d’une phrase ? Ecrire donne une forme à ce qui nous arrive. Cependant, cette mise en forme est mobile : si l’écriture fige un souvenir, elle nous autorise aussi à le détailler, à en extraire un point de vue, à le remanier.

À partir d’extraits de textes de Liliane Giraudon, Leslie Kaplan, Laure Limongi et Alice Zeniter.





15 juin 2023 – Les cancres, PAN Café, Île-Saint-Denis

Une école sans mauvais·es élèves, est-elle possible ? Que nous raconte les cancres, ceux au fond de la classe, celles qui font semblant de comprendre, celleux qui n’écoutent pas, ne jouent pas le jeu ou préfèrent rire et gribouiller ? Figure de l’opposition, de la rébellion parfois, les cancres résistent insolemment aux horaires imposés, aux consignes ou aux ordres. Dans un rapport inversé, les cancres peuvent nous apprendre une posture face au monde et aux rapports de force.

À partir d’un extrait de Chagrin d’école de Daniel Pennac.

Sur une invitation de Line Gigs, dans le cadre de l’événement Cas d’école : lieu d’art pour apprendre.





8 avril 2023 - L’insularité, École des arts Frida Kahlo, Île-Saint-Denis

Comment écrire sur l’insularité sans transformer en carte postale alléchante ce territoire encerclé par l’eau ? Mystérieuses, paradisiaques, sauvages ou pastorales… Transformées en destination pour les vacancier·es, les îles se voient souvent affublés d’adjectifs, qui louent leurs littoraux et la magie du dépaysement. Loin des clichés, cet atelier d’écriture invite à raconter des expériences sensibles et politiques de votre île, réelle ou imaginaire.

À partir d’un extrait d’Une île sans rivage de Marie Susini.

Sur une invitation d’Alexandre Finkelsztajn, dans le cadre de l’exposition une île flottante, à Longue vue.